La trente-sixième année du règne d'Asa, Baescha, roi d'Israël, monta contre Juda; et il bâtit Rama, pour empêcher ceux d'Asa, roi de Juda, de sortir et d'entrer. 2 Asa sortit de l'argent et de l'or des trésors de la maison de l'Eternel et de la maison du roi, et il envoya des messagers vers Ben-Hadad, roi de Syrie, qui habitait à Damas. 3 Il lui fit dire: Qu'il y ait une alliance entre moi et toi, comme il y en eut une entre mon père et ton père. Voici, je t'envoie de l'argent et de l'or. Va, romps ton alliance avec Baescha, roi d'Israël, afin qu'il s'éloigne de moi....
Le v. 11 distingue dans les Actes d’Asa «les premiers», agréables à Dieu, et «les derniers», hélas, bien différents.
Baësha, roi d'Israël, jaloux de voir beaucoup de ses sujets se rendre au pays de Juda (chapitre 15:9), construit une ville pour les en empêcher. Alors Asa, au lieu de regarder à l'Éternel pour l'arrêter dans son entreprise, conclut une alliance profane avec la Syrie. Politique adroite en apparence, puisqu'elle commence par produire l'effet désiré! Mais Dieu ne juge pas ainsi et blâme le roi par le moyen d'un prophète. Son manque de confiance — et de mémoire (verset 8) — va le priver d'une victoire sur les Syriens. Irrité d'avoir laissé échapper une aussi bonne occasion et blessé dans son amour propre, Asa emprisonne celui qui est devenu son ennemi en lui disant la vérité (Gal. 4:16). Dieu le discipline par une maladie douloureuse. En vain! Il continue à se confier dans les hommes plutôt qu'en Dieu et meurt tristement sans avoir appris cette dernière leçon. Trente-cinq années sur quarante, Asa avait marché avec Dieu. Il s'en est fallu de peu d'années qu’il achevât bien sa course.
Demandons au Seigneur de nous garder jusqu'à notre dernier jour (2 Timothée 1:12; 4:18).
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